La première fois, c’était il y a trois ans, à Oslo. J’avais cru à un coup de cœur comme cela arrive régulièrement. J’avais aimé ce que j’avais vu de cette ville.
C’était en automne, la lumière commençait à être basse, même à Oslo. Les couleurs des arbres n’en étaient que ravivées.
J’avais aimé les maisons colorées, isolées sur une île.
Et cet opéra ultra-moderne que je retournerais bien shooter ; je m’intéresse de très près à la photo d’architecture.
Puis, ce coup de cœur s’était transformé en amour plus sincère, lorsque j’avais découvert Tromsø et le nord de la Norvège.
C’était la première fois que je voyais les aurores boréales, et encore un an et demi après, je manque de mots pour décrire cette magie qui vient du ciel, cet émerveillement lorsqu’elles dansent au-dessus de nous.
Alors que mi-janvier, le soleil ne dépassait de l’horizon depuis quelques jours à peine, j’avais découvert le fond des fjords et les montagnes en traîneau à chien.
Tromsø, c’est aussi son port animé par le ballet des bateaux nuit et jour.
Enfin, lorsque j’ai exploré la région de Bodø et du cercle polaire, j’ai su.
Nous avions parcouru les routes norvégiennes glacées avec notre voiture équipée de pneus cloutés (j’avais lu sur tirendo.fr au préalable que c’était mieux pour accrocher la route). Et en effet, ça l’a été.
Et puis, retrouver les mêmes émotions que huit mois plus tôt lorsque les aurores boréales s’étaient montrées dans le ciel de Tromsø. Elles étaient apparues furtivement entre deux passages nuageux, mais tout de même, quel spectacle ! Ne pas fermer un oeil de la nuit, au cas où elles réapparaîtraient, même si entre temps nous étions revenus sur Bodø et qu’avec la pollution lumineuse, je ne suis pas certaine que nous les aurions vues. Mais je m’en serais tellement voulu de ne pas avoir essayé !
Perdue -et tellement heureuse de l’être- au fond d’un fjord, à me dire que finalement, rien d’autre n’avait d’importance que d’être là, à ce moment précis.
Et envier les gens qui habitent cette petite maison donnant sur le maelström à Saltstraumen, qui se réveillent chaque matin devant ce fjord qui se remplit et se vide.
En réalité, Bodø et sa région n’ont fait que confirmer ce que je savais déjà.
Entre la Norvège et moi, c’est une histoire sérieuse.
Alors, le prochain grand voyage, ce sera le Svalbard.
Toujours plus au nord.
Je fonds devant tes photos <3
🙂
Ahhh Tromso, Oslo, la Norvège…je n’y suis allé qu’une fois, mais j’ai adoré…tes photos de nuit de Tromso sont superbes en tout cas !
Quand on dit que les photos procurent d’intenses émotions, celles-ci ne font pas exception.
🙂